Posée sur l’arc des Petites Antilles, la Guadeloupe est constituée en réalité d’un archipel de 7 îles. Karukera, comme on la nomme en créole, la partie principale, a la forme d’un papillon, à laquelle sont adjointes les Saintes, Marie-Galante et la Désirade.
Les alizés l’auraient portée là, sous les tropiques, et cette indolente s’y serait plu – ne pouvant d’ailleurs plus bouger ses vastes ailes chargées de gommiers, de fougères, d’acomats-boucans et de palmistes-montagnes. Un vrai rêve de peintre obnubilé par le vert et le bleu.
Guadeloupe si douce, abandonnée : longues plages blanches de Sainte-Anne, plages noires de Trois-Rivières, anses bordées de mangroves et de cocotiers. Une île tropicale, grouillante et sonore de vie. Mais voici la pluie brève et brutale, et le vent qui monte. Le cyclone, ici, est un sorcier qui peut faire des ravages, sans oublier les agaçantes sargasses, ces algues-sorcières qui dérivaient déjà du temps de Christophe Colomb.
Des plages, des cocotiers, du soleil, oui, bien sûr, mais aussi la plongée sous-marine. Les côtes guadeloupéennes offrent en effet de superbes fonds, des Saintes à Marie-Galante en passant par la Désirade ou encore la côte Sous-le-Vent.
Le volcan domine le paysage, Soufrière qui bouillonne, totem menaçant de la Guadeloupe, qui semble dormir pour l’éternité.